Je suis convaincue de l’apport considérable de la Fondation dans la vie des gens de tous âges et de tous horizons.
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La qualité des services offerts par la Fondation et le dynamisme de son équipe en font un vrai acteur de changement. Son approche humaniste et aidante permet concrètement de changer des vies.
Par ailleurs, derrière les statistiques sur les difficultés en littératie qui existent au Québec se cachent des vies, des gens, des familles qui doivent composer avec cette réalité.
Au fil de mes activités avec la Fondation, j’ai côtoyé des gens d’exception, qui avec force, courage, débrouillardise, ont su composer avec leurs lacunes.
Parmi eux, certains ont décidé de combler leur déficit en lecture et écriture. Ils sont retournés à l’école… Chacun de leur parcours est une profonde leçon de détermination. Les obstacles sont nombreux pour ces apprenants adultes qui doivent continuer de subvenir à leurs besoins.
Sans oublier le bonheur que génère le programme La lecture en cadeau. Cette année seulement, 100 000 livres ont été donnés à des enfants qui les ont reçus en plein cœur.
En terminant, je pense que savoir lire et écrire, c’est être libre. Lire pour comprendre le monde qui nous entoure, mais aussi les clauses en tout petit caractère au bas d’un contrat. Écrire pour avouer notre amour comme au temps des romantiques ou pour écrire une lettre de démission sans équivoque.
Lire pour s’évader, écrire pour ne pas oublier, lire pour rire et pleurer, puis écrire pour le raconter.
Salomé Corbo
comédienne et improvisatrice hors-pair, porte-parole de La lecture en cadeau depuis 2014
J’ai longtemps cru que la maîtrise de la langue était de maîtriser un vocabulaire complexe qui impressionnerait tout le monde.
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En fait, ma maîtrise de la langue passait par le regard et le jugement des autres. Puis, j’ai vu notre théâtre, écouté nos films, notre télé, j’ai lu notre littérature et j’ai surtout écouté les gens parler autour de moi. J’ai dû admettre que les octosyllabes étaient plutôt discrets, pour ne pas dire absents.
J’ai alors compris que la maîtrise d’une langue passait moins par l’usage d’un vocabulaire pompeux que par la maîtrise de sa pensée.
J’ai compris que maîtriser une langue ne servait pas à impressionner les autres. On maîtrise une langue pour faire comprendre nos émotions et nos idées par tous.
On maîtrise une langue pour faire exister notre personnalité à travers ce que nous disons et écrivons. On maîtrise une langue, en la parlant, la lisant et l’écrivant, pour avoir accès aux autres, mais surtout à soi. Maîtriser une langue, c’est se donner le droit fondamental d’exister.
J’ai accepté le titre de porte-parole de la Fondation pour l’alphabétisation parce que c’est une fondation qui, non seulement a fait ses preuves, mais c’est surtout une fondation qui donne les moyens à quiconque le demande d’apprendre notre langue et de nous enrichir de leur parcours et de leur vie.