Bourses Retour réussite, édition 2018 : nos lauréats

Édition présentée par

Bannière Bourse Retour Réussite 10ème édition

Le 6 septembre 2018, la Fondation pour l’alphabétisation et la Fondation Desjardins ont remis 7 bourses Retours réussite de 1 500 $ à des adultes qui ont mené avec succès une démarche d’alphabétisation ou de formation de base visant à améliorer leurs conditions de vie.

L’événement a eu lieu à l’auditorium de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec en présence de nombreux acteurs du milieu de l’éducation.

Photo : Les lauréats de 2018

L’événement a eu lieu à l’auditorium de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec en présence de nombreux acteurs du milieu de l’éducation.

L’édition 2018, qui se veut un hommage à la persévérance et à la détermination de ces femmes et de ces hommes d’exception, mettait à l’honneur :

Mosaïque de portrait des lauréats 2018

Éric Brodeur

Centre d’éducation des adultes de la Commission scolaire des Hauts-Cantons

Des difficultés d’apprentissage et une opportunité d’emploi poussent Éric à quitter l’école trop tôt. Malgré ses bonnes intentions, l’idée de reprendre ses études s’estompe à mesure qu’il gravit les échelons, jusqu’à ce que son poste soit supprimé, 22 ans plus tard. Éric reprend alors ses études et surmonte ses difficultés d’apprentissage, en plus des séquelles que lui laisse un grave accident dû à un horaire surchargé.

« Tu sors de l’école libéré d’un poids que tu n’aurais pas pu imaginer. Y retourner, ça en vaut la peine. »

« J’étais vide. Je n’étais plus bien. Puis, j’ai décidé sur un coup de tête que c’était assez et que je voulais reprendre ma vie en main. »

Benjamin Carrier

Centre d’éducation des adultes L’Escale de la Commission scolaire des Appalaches

Benjamin a décroché de l’école à cause de problèmes personnels et de toxicomanie. Malgré tout, il décide un jour de surmonter son manque de motivation pour entreprendre une thérapie, qui lui redonne l’envie d’apprendre. Diplôme d’étude secondaire en poche, c’est avec détermination qu’il entrera au cégep pour faire ce qu’il souhaite vraiment faire dans la vie.

Fabienne Cinéus

Centre Tétreaultville de la Commission scolaire de Montréal

Fabienne a réussi à obtenir son secondaire 5 au Centre Tétreaultville de la Commission scolaire de Montréal. Malgré une enfance difficile et des difficultés d’intégration, grâce à l’école, Fabienne devient la personne qu’elle souhaite être depuis longtemps, en plus d’être la fierté de sa famille.

« On n’est presque plus rien sans l’école. Ça m’a beaucoup aidé à être la personne que je voulais (devenir) depuis longtemps. »

« L’important, c’est pas le nombre d’années que vous avez passées aux études, mais ce qui va sortir après, tout le savoir et la connaissance. »

Ronaldo Dubuisson

Centre Gédéon-Ouimet de la Commission scolaire de Montréal

Malgré ses difficultés d’apprentissage, Ronaldo a su se retrousser les manches pour obtenir son secondaire 5. Vu comme un modèle par ses professeurs, Ronaldo perçoit la scolarisation comme un privilège et, peu importe le nombre d’années passées sur les bancs d’école, pour lui, l’important est d’être instruit.

Dinny de Jesus Vargas

Centre de formation le Tremplin de la Commission scolaire de Laval

Réfugiée politique à mobilité réduite, Dinny rencontre de nombreux obstacles dans son intégration : la langue, les besoins financiers et la mobilité en font partie. Malgré tout, elle fonce! Son souhait le plus fort est de prouver que les personnes à mobilité réduite peuvent contribuer significativement à la société, et cela passe par l’éducation.

« Je me rappelle comme si c’était aujourd’hui quand la prof est venue me voir pour me dire que j’avais réussi. J’avais les larmes aux yeux! »

« Cette année, mon gars est en secondaire 1 et je suis capable de l’aider avec ses maths parce que maintenant, je suis plus avancé que lui. »

Jean-Marc Michel

Centre d’éducation des adultes La Ramille de la Commission scolaire René-Lévesque

Pour Jean-Marc, le premier outil pour réaliser ses rêves, c’est la scolarisation. Vingt ans après avoir décroché à cause de discrimination et de pauvreté, il a fait le choix de s’outiller pour pouvoir suivre un cours dont il rêvait depuis toujours.

Marie Touré

Centre d’éducation des adultes Champlain de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys

Marie, originaire de la Guinée, est contrainte de quitter l’école trop tôt pour aider sa famille financièrement. Ses enfants, dont l’un est autiste, sont la raison qui la pousse à retourner à l’école. Elle peut maintenant lire et écrire sans avoir à demander d’aide : quelle fierté pour cette gagnante!

« Je peux lire et écrire sans demander d’aide à quelqu’un. Ça me rend très fière. »

L’édition 2022

À nouveau cette année, la Fondation pour l’alphabétisation invite les organismes investis en alphabétisation et les centres d’éducation aux adultes à soumettre des candidatures d’adultes apprenants pouvant servir de modèle pour d’autres.

Illustration d'un homme et d'une femme s'échangeant une enveloppe jaune.
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